- Le mobilier du tout-petit
- La sécurité du sommeil de l’enfant
- Les petits équipements de sécurité dans la chambre
Le mobilier du tout-petit
Couffin ou lit à barreaux, l’espace de sommeil de l’enfant est à sécuriser au maximum. Le choix du couffin, par son côté pratique car il est amovible et se transporte partout, est capital. Le couffin doit être aux normes NF, et se fixer avec solidité à son support pour éviter tout risque de chute. Toutefois, son utilisation est limitée dans le temps. Par souci d’économie, mieux vaut opter dès la naissance pour un lit à barreaux, ou un lit disposant d’une barrière amovible, à sommier réglable en hauteur. La position haute pour les premières semaines, la position intermédiaire pour les premiers mois, et la position basse dès que l’enfant atteint l’âge de se mettre debout, afin d’éviter qu’il ne bascule en tentant d’escalader son lit.
On équipera le lit d’un « tour de lit » (les nourrissons ont tendance à remonter dans le lit pour caler leur tête contre le bord, qui leur rappelle les parois de l’utérus maternel), à fixer avec des liens noués, et lavable en machine. Pour le coucher : pas de couette, ni de couverture, ni d’oreiller en raison des risques d’étouffement. Un matelas ferme, une alèse et un drap housse suffisent. On évitera d’encombrer le lit de peluches de toutes sortes, sources de microbes, poussières et autres acariens.
La chambre de l’enfant ne doit pas être surchargée de meubles et jouets : faire le choix de la simplicité est la meilleure option. Le lit, un meuble de rangement, éventuellement une table à langer et un parc, sont les seuls meubles indispensables. Pour la décoration, opter pour un papier peint ou une peinture non toxique, de préférence unie : les yeux des petits se fatiguent vite à la vue de motifs fortement chargés. Une simple frise peut être l’élément « déco » qui permet d’apporter sa touche personnelle. Pour le sol, privilégier les matériaux lessivables (lino), ou faciles d’entretien (parquet vitrifié). Moquettes et tapis, par ailleurs sources de chutes, sont bourrés d’acariens et doivent être très régulièrement nettoyés et dépoussiérés.
La table à langer doit impérativement être aux normes NF, suffisamment solide et stable pour ne pas basculer. Les compartiments de rangement sont très pratiques pour les produits de toilette, serviettes, sorties de bain et couches-culottes. Un mot d’ordre : ne jamais laisser l’enfant seul sur la table à langer, même pour une minute, et garder la main sur lui quand on a besoin d’attraper un objet.
Pour plus de sécurité, en cas d’urgence immédiate à gérer dans une autre pièce, déposer l’enfant dans son parc ou dans son lit avant d’y répondre.
La sécurité du sommeil de l’enfant
Dans les années 80, on préconisait la position sur le ventre pour le sommeil du bébé. Cette position avait l’avantage de résoudre les problèmes fréquents de régurgitation et le danger d’une « fausse route ». Les avis du corps médical sont tout autres aujourd’hui : les études sur la mort subite du nourrisson ont fait état du risque de cette position dans les accidents de ce type, sans que l’on puisse vraiment l’expliquer. La position idéale pour l’endormissement de l’enfant est la position sur le dos. Pas de garniture de lit : une turbulette ou un surpyjama pour la chaleur, une chambre chauffée à 19° devraient assurer un sommeil paisible et sans risque.
On évitera les jouets dans le lit, à commencer par les peluches, un seul « doudou » de préférence en tissu et facilement lavable en machine suffit. Il faudra s’assurer que les éléments décoratifs (yeux, petites perles ou billes, motifs surpiqués) sont solidement fixés. En règle générale, une seule consigne pour les jouets de l’enfant : éviter ceux qui sont fabriqués dans les pays asiatiques, dont les normes ne sont pas les mêmes, et dont les prix bas doivent mettre la puce à l’oreille en matière de fiabilité et de sécurité.
Les petits équipements de sécurité dans la chambre
Dès que l’enfant commence à marcher à quatre pattes et à vouloir explorer son univers, les dangers sont multipliés d’autant. Dans la chambre, il est impératif de sécuriser l’accès aux fenêtres : 250 enfants chaque année sont victimes d’une chute sur l’extérieur, la plupart mortelles. Des équipements performants existent sur le marché : des filets en polyester garantissant une résistance de 3 tonnes au m2 qui occultent complètement l’ouverture tout en laissant passer le jour, des filets vendus au mètre avec leurs accessoires (loquet, manchon et cache-manchon) et des filets anti-escalade pour le balcon.
On équipera les ouvertures de bloque-portes et bloque-fenêtres pour éviter que les petits doigts ne se coincent, sans oublier les bloque-tiroirs. De nombreux systèmes très performants existent : des verrous de sécurité magnétique, des loquets d’angle, des « stop-portes », des bloque-charnières, des bloque-placards à glissière, qui s’adaptent à tout l’équipement mobilier et à tous les prix. On n’oubliera pas les cache-prises, pour éviter l’électrocution.
Pour garder une oreille et même un œil sur l’enfant, à distance, le babyphone est l’accessoire plébiscité par les parents. Le babyphone fonctionne sur secteur ou sur piles, et sa portée jusqu’à 1000 mètres permet d’entendre de toute la maison et même de l’extérieur ce qui se passe dans la chambre. Certains modèles proposent plusieurs types d’alarme : sonores, visuelles ou par vibration. Leurs canaux multiples évitent les interférences avec d’autres appareils.
Encore plus sophistiqués : les écoute-bébés à option vidéo, qui fonctionnent comme une webcam et proposent même une option « berceuses » ! Dans les deux cas, des témoins lumineux confirment la connexion et le niveau sonore. Suivant les modèles, il est possible de surveiller la température de la chambre grâce aux capteurs de température, d’activer des fonctions productrices d’images et de sons réconfortants. Certains se clippent même à la ceinture, et suivent le parent dans toutes les pièces de la maison. Une garantie maximale de sécurité, et le meilleur des moyens pour tranquilliser des parents inquiets !