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Accident domestique

Actualités

Tekno'logis: garant du confort et sécurité à la maison

Tekno'logis s’agit d’un service permettant d’améliorer le confort, la sécurité, de prévenir la survenue d’accidents domestiques (chutes, incendies…) ou encore de compenser une perte d’autonomie lié à un problème de santé (difficulté à se déplacer, à communiquer…).En effet, ce service facilite l’accès aux aides techniques et aux nouvelles technologies pour l’autonomie à domicile des aînés.

Les professionnels Bel’Avie, experts de l’autonomie et du confort à domicile, se rendent au domicile de la personne, analysent ses besoins, son environnement et établissent une liste d’aides techniques et de nouvelles technologies adaptées (télécommandes, capteurs ou systèmes domotiques, alarmes, cannes, déambulateurs, mains-courantes d’escaliers, appareils électroménagers adaptés…).

Les conseillers transmettent par la suite un dossier personnalisé aux seniors précisant le compte-rendu de la visite initiale ainsi que la liste des aides techniques ou des nouvelles technologies préconisées pour le logement. Un accompagnement optionnel est par ailleurs proposé (test du matériel à domicile, accompagnement lors de la mise en place, recherche de financements…).

Bilou: l'ours casse cou pour prévenir les accidents domestiques

Les accidents domestiques sont la première cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. 80% D’entre eux pourraient être évités.

Et pourtant, chaque jour ces accidents tuent encore 2000 enfants dans le monde entier.

Olivier Jamann est âgé de 32 ans, il est policier municipal, pompier et formateur secouriste dans le Gard, appelé à plusieurs reprises dans des écoles pour faire des formations, il se rend compte que les outils de prévention adaptés aux jeunes enfants sont rares.Depuis peu il a crée une mallette de prévention destinée aux jeunes aux enfants et à leur famille. Son objectif faire baisser le taux d’accidents domestiques chez les jeunes enfants qui seraient de 2000 par jour dans le monde entier.

Le kit prend la forme d’une mallette remplie de jeux préventifs, de vidéos de secourisme, d’un lot d’entraînement à l’utilisation de seringue factice auto-injectante, et d’un livret d’information le tout accessible gratuitement depuis www.biloulecassecou.fr

La téléassistance: un bouton pour éviter le pire

Vous vous sentez un peu perdu devant les différentes appellations des services d’assistance à distance ? La téléassistance, ou téléalarme, est un système électronique destiné aux personnes âgées handicapées, isolées ou confrontées à d’importants problèmes de santé. Il se présente sous la forme d’un pendentif ou d’un bracelet, que votre proche ou parent devra porter sur lui. Le bijou est en effet un transmetteur directement relié à un centre opérateur. En cas d’urgence, il peut donc être actionné afin que, grâce à un système de micro haut-parleur, votre parent soit mis en relation avec une assistance active 24 heures/24 et 7 J/7. Le téléopérateur qui reçoit l’appel se charge alors d’évaluer la situation, de contacter les personnes renseignées sur le contrat (par exemple, vous-même ou les voisins) et, si nécessaire, d’appeler les secours.

Appuyer sur un bouton, c’est pratique, mais comment faire en cas de malaise ? Là aussi, la téléassistance a la solution. Certains appareils modernes sont munis d’un détecteur de chute et permettent l’envoi d’un signal sans pression volontaire sur le bouton d’alarme. Si votre parent a un accident ou un malaise, qu’il n’est pas capable d’appuyer sur le bouton ni de répondre à l’opérateur, alors l’intervention des secours est immédiatement déclenchée et le service de téléassistance se charge de vous prévenir. Cette option est également destinée aux personnes atteintes de troubles cognitifs, qui ne penseront ou ne pourront pas forcément manipuler le dispositif en temps voulu. Lors de vos prospections, si cette option correspond à vos besoins, assurez-vous qu’elle est disponible. Enfin, notez bien que pour que la téléassistance soit fonctionnelle, il est nécessaire que votre aïeul porte le transmetteur en permanence. Si cela semble évident, une personne âgée ou atteinte de troubles neurologiques peut enlever momentanément son médaillon et oublier de le remettre.

Monoxyde de carbone: toujours aussi dangereux

Le monoxyde de carbone est un gaz dont le symbole chimique est CO. Il est produit lors de la mauvaise combustion des combustibles organiques. Il est hautement toxique même en faible quantité.Une intoxication oxycarbonée est causée par la liaison du monoxyde de carbone à l’hémoglobine, la molécule située dans les globules rouges (hématies) qui a pour fonction de transporter l’oxygène. Comme le monoxyde de carbone a plus d’affinité pour l’hémoglobine que l’oxygène, il prend peu à peu sa place sur la molécule. Les symptômes de l’intoxication oxycarbonée suraiguë sont la paralysie, l’apparition de convulsions, puis une syncope et le décès.

Dans son communiqué de presse, la Direction Générale de la Santé (DGS) rappelle que « Chaque année, ce gaz toxique est responsable d’une centaine de décès en France. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est indétectable. Des gestes simples contribuent pourtant à réduire les risques».

La DGS et Santé Publique France préconise, chaque année, de :

    -Faire vérifier et entretenir les conduits de fumées ;
    -Faire vérifier et entretenir chaudières, chauffe-bains, inserts, poêles ;
    -Ne jamais se chauffer avec des appareils non destinés à cet usage (groupe électrogène, braseros et barbecues).

Autres recommandations importantes pour éviter la libération de monoxyde de carbone :

   - Avec un poêle à bois, utiliser du bois sans vernis ni peinture ;
    -Ne pas laisser allumer un moteur de véhicule dans un garage ;
    -Utiliser un chauffage d’appoint au maximum 2 heures et dans une pièce aérée ;
    -Ne pas empêcher l’air de circuler dans les ouvertures (sous les portes, au niveau des bouches de ventilation) ;
   - Aérer quotidiennement les pièces de vie pendant au moins 10 minutes.

Sans oublier, qu’il existe désormais, dans le commerce, et à des prix raisonnables, des détecteurs de monoxyde de carbone.

Enfant et accidents domestiques : 5 conseils pour les prévenir

Prévenir et protéger votre enfant des accidents domestiques : dans la chambre de bébé
Attention à l'emplacement de la table à langer de bébé, surtout si elle est près de la fenêtre. Si vous avez des stores aux fenêtres avec un cordon, l'enfant peut l'attraper et peut se blesser avec. Attention donc à bien sécuriser les fenêtres.
Essayer de garder les choses à portée de main au moment de changer bébé pour toujours garder une main pour lui.

Prévenir et protéger votre enfant des accidents domestiques : dans le salon
Attention à vos meubles dans le salon et notamment ceux sur lesquels vous videz vos poches et laissez vos clés. Attention aussi aux plaquettes de médicaments que vous laissez traîner : elles doivent absolument être rangées dans une armoire à pharmacie en hauteur.

Prévenir et protéger votre enfant des accidents domestiques : dans le couloir
Dans votre entrée ou dans le couloir, attention aux miroirs ou aux tableaux simplement posés contre le mur. Un miroir imposant qui n'est pas fixé est très facile à faire tomber par un enfant qui joue à côté.

Prévenir et protéger votre enfant des accidents domestiques : dans la cuisine
La cuisine est la pièce de tous les dangers et en général, on fait l'erreur de mettre les produits d'entretien sous l'évier. Encore une fois, les produits d'entretien toxiques sont à ranger en hauteur.

Prévenir et protéger votre enfant des accidents domestiques : ne rien laisser à la portée d'un bébé !
D'une manière générale, évitez de laisser traîner des choses à la portée de votre enfant dans votre intérieur : des plats de cuisson lourds, des bouteilles ou des bocaux en verre, des médicaments...

Chiffres alarmants : les accidents domestiques tuent plus de 4,5 millions de français par an

Avec 4,5 millions de victimes par an, les accidents domestiques continuent de faire des ravages en France, où quelque 20.000 personnes décèdent encore chaque année d’une chute ou d’une intoxication. Un chiffre stable révélé par l’institut OpinionWay qui a mené l’enquête pour le compte de l’association des assureurs mutualistes Gema Prévention.

Les chutes sont les plus meurtrières

Parmi les accidents domestiques les plus répandus, on compte les brûlures à 19 %. Ce sont cependant les chutes qui sont les plus meurtrières avec 9.400 décès par an, devant les suffocations (3.000 morts), les intoxications (1.300). Les résultats de l’enquête montrent également que ces accidents ont touché près d’un foyer sur deux (41 %) au cours des douze derniers mois et que 14 % d’entre eux ont entraîné une hospitalisation.
Ces accidents représentent aussi la troisième cause de mortalité dans le pays. Les premières victimes sont les enfants et les personnes âgées, à tel point qu’il s’agit de la première cause de mortalité chez l’enfant de 1 à 4 ans et la troisième chez l’adulte. Et OpinionWay assure que 77 % des Français concernés désignent la maison comme le lieu de l’accident, et la cuisine comme « la pièce la plus dangereuse ».

Les accidents domestiques plus mortels que les accidents de la route

L’enquête évoque également tabou et culpabilité. Les accidents domestiques subis par les enfants, qui représentent 2.000 blessés par an, seraient la plupart passés sous silence par des parents honteux, d’autant plus qu’ils auraient pu être évités dans 78 % des cas.
Relayant le bilan d’OpinionWay, le site Pourquoi Docteur ose le comparatif plutôt pertinent. Il rappelle ainsi que le bilan de la sécurité routière 2015 faisait état de 70.802 blessés, de 3.461 décès et de 26.595 hospitalisations. Conclusion : les accidents domestiques, autrement appelés « accidents de la vie courante » sont plus mortels que les accidents de la route.

7 conseils pour éviter la noyade chez l’enfant

Que votre enfant sache nager ou pas, qu'il soit adolescent ou même nourrisson, les règles de sécurité pour protéger des noyades sont strictes. Elles s'appliquent aussi bien en piscine qu'à la mer ou dans un lac. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) propose des recommandations disponibles pour tous.
Voici les plus importantes :

- "Restez toujours avec vos enfants quand ils jouent au bord de l'eau ou lorsqu'ils sont dans l'eau" rappelle l'Inpes.
- Si votre enfant ne sait pas nager, il doit impérativement porter en permanence des brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) adaptés à sa taille, son poids et son âge.
- Faites preuve d'une vigilance accrue lorsque vous surveillez la baignade d'enfants pendant des occasions festives ou la présence de plusieurs personnes.
- Si vous êtes plusieurs, mieux vaut désigner une seule personne responsable de la surveillance pour ne pas compter les uns sur les autres.
- Attention aussi à surveiller de près votre enfant même s'il se trouve à proximité d'un petit plan d'eau (baignoire, mare, grosse flaque) car un tout petit peut se noyer dans 20 cm d'eau.
- "Pour vous baigner, choisissez les zones surveillées où l'intervention des équipes de secours est plus rapide" recommande l'Inpes.
- Pensez aussi à vous renseigner sur la nature des vagues, des courants et des marées pour éviter d'être pris de court.

Etouffement : les gestes qui sauvent

Ce n'est pas toujours évident d'avoir les bons réflexes en cas d'étouffement chez un tout-petit. Néanmoins, connaître les bons gestes et savoir réagir dans de telles situations permet d'éviter la panique et de sauver des vies. D'autant que 70% des corps étrangers coincés dans les voies aériennes concernent des enfants de moins de trois ans. Selon les conseils de La Croix-Rouge, lorsqu'un enfant (de plus d'un an) s'étouffe, qu'il ne peut plus parler, ni respirer, ni tousser, voici ce qu'il faut faire :

- Des Claques dans le dos. Donnez un maximum de 5 claques dans le dos. Pour cela, penchez l'enfant vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main afin de permettre à l'objet de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée, et tapez vigoureusement avec la main à plat, à 5 reprises entre les omoplates. "Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet", précise la Croix-Rouge. Vérifiez donc l'état de l'enfant avant de renouveler ce geste.

- La manoeuvre d'Heimlich. Si vous ne repérez aucun effet, pratiquez la manoeuvre d'Heimlich en vous plaçant derrière la victime, les bras autour de son abdomen et l'un des deux poings fermé entre le nombril et l'extrémité inférieure du sternum. "Maintenez votre poing en place à l'aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut et recommencez ce geste 5 fois au maximum", détaille encore la Croix-Rouge. Cette pratique consiste à expulser le corps étranger sous l'effet de la pression. La méthode d'Heimlich convient uniquement aux enfants de plus d'un an, précise la Croix-Rouge.

- Si l'enfant ne parvient toujours pas à respirer, alternez 5 claques vigoureuses dans le dos et 5 compressions abdominales.

- En cas de perte de connaissance, posez l'enfant délicatement au sol, sur le dos, et alertez immédiatement les secours en composant le 15. En attendant leur arrivée, pratiquez une réanimation cardiopulmonaire en effectuant 30 compressions thoraciques.

Tout ce qu’il faut savoir pour éviter les lésions oculaires durant vos petits travaux

Vous êtes bricoleur dans l'âme? La prochaine fois que vous achetez du matériel pour votre nouveau projet, pensez à mettre aussi dans votre panier une paire de lunettes de sécurité. La grande majorité des lésions oculaires dues à des accidents domestiques peuvent être évitées en portant des protections.
Beaucoup de gens pensent à mettre des lunettes de protection quand ils utilisent des outils électriques, mais de nombreuses blessures surviennent lors de tâches ménagères quotidiennes. Certains produits de nettoyage courants, par exemple, comme l'eau de Javel ou l'ammoniaque, peuvent causer des lésions oculaires. Et, à l'extérieur de la maison, l'utilisation d'une tondeuse à gazon n'est pas non plus sans danger. Voici quelques exemples d'accidents domestiques fréquents susceptibles de créer des lésions oculaires: approcher du visage un objet brûlant (par ex. un fer à friser), déboucher une bouteille de champagne, utiliser un taille-haie, recevoir des projections d'huile de cuisson ou encore fixer des charges à l'aide de tendeurs.
La plupart de ces blessures peuvent être évitées en portant de bonnes lunettes de sécurité. Voici néanmoins une liste utile de ce qu'il faut et ne faut pas faire en cas de lésion oculaire.
- Consultez immédiatement un médecin.
- En cas de brûlure par substance chimique ou si des petits particules sont entrées dans l'œil, rincez l'œil à l'eau claire.
- Pour soigner un hématome (« œil au beurre noir »), appliquez une compresse froide, mais sans appuyer dessus.
- En cas de coupure, appliquez un bandage pour prévenir toute infection.
- Appliquez un linge propre sur l'œil pour protéger la blessure.
- Ne pas frotter l'œil pour ne pas aggraver le problème.
- Ne pas appliquer de pommade pour ne pas compliquer la tâche du médecin qui examinera votre œil.
- Ne pas laver l'œil à l'eau en cas de coupure ou de blessure perforante.
- Ne pas tenter d'enlever les corps étrangers entrés dans l'œil.
Nombreux sont ceux qui n'aiment pas porter de protections oculaires pour des tâches qu'ils ont exécutées sans incident pendant des années. Mais les yeux sont précieux. Penser à mettre ses lunettes de sécurité ne prend qu'un instant, et peut sauver la vue.

Enfant et accident domestique : Les bons gestes à adopter

Dans tous les cas, le mieux est d’arriver à éviter les accidents domestiques. Pour cela, il faut apprendre aux enfants à éviter les accidents domestiques. Comment faire ?
La première chose à faire est de les surveiller : en l’observant, vous pourrez limiter le risque d’accident chez l’enfant qui l’a pas conscience du danger.
Deuxièmement, il est important d’expliquer aux enfants les dangers de telle ou telle situation, et les manières d’éviter les risques.
Enfin, adoptez les bons réflexes relatifs aux différents risques et déjà donnés dans nos articles : brûlures, chutes, noyades, défenestration, jardin.
Un cas d’accident le justifiant, appeler les secours vous permettra de connaître les gestes à effectuer. Les professionnels de la santé évalueront également s’il est nécessaire qu’ils interviennent.
Les numéros de téléphone d’urgence à connaître sont :
• SAMU : 15 (notamment pour les intoxications par un médicament, un produit ménager ou de bricolage)
• Pompiers : 18
• Numéro unique d’urgence européen : 112
• Le numéro de votre médecin traitant :
Conservez ces numéros à côté de votre téléphone afin de les avoir toujours en cas de besoin.
Connaître les gestes de premiers secours permet de réagir plus vite et mieux à un accident. Il est possible d’apprendre ces gestes : renseignez-vous auprès du Service de protection civile auprès de la Préfecture de votre département.

Table à langer : tout ce qu’il faut savoir pour prévenir les chutes

La table à langer est un accessoire à risque car il suffit d’une fraction de seconde d’inattention pour que bébé se retourne ou gigote et le pire qu’il tombe de la table. On nombre 150 à 200 chutes d’enfants de la hauteur d’une table à langer chaque année. Un chiffre assez impressionnant qui fait que cet accessoire est dangereux sans une vigilance optimum.

Ce sont surtout les enfants âgées de 5 et 12 mois qui sont victimes des chutes table à langer. En effet, un nourrisson commence à s'agiter à partir de 3 ou 4 mois car il sait se tenir assis en équilibre. La chute est plus grave si l’enfant tombe sur une surface dure comme un sol en carreau ou bien en ciment. Comme premier moyen de prévention, il est conseillé aux parents de n’acheter qu’une table à langer affichant la norme NF EN 12221. Cette norme affirme que le produit a bien été testé et que sa stabilité et son efficacité ne sont pas à craindre.

Cependant, rien ne vaut une bonne vigilance car même avec des matériels de haute qualité, si vous laissez votre enfant sur la table à langer sans surveillance, il y a toujours un risque. Avant de mettre bébé sur la table, prévoyez à l’avance les objets dont vous aurez besoin (couche, talc, lingettes, coton, tenue…). Quand vous voulez prendre quelque chose, laissez une autre main posée sur le ventre de votre bébé. Et si vous devez vous déplacer plus loin, prenez toujours l’enfant dans vos bras.

Si le pire se produit et que le bébé perd connaissance, il faut le placer ne position latérale pour ne pas qu’il s’étouffe. Il faut ensuite appeler le 15 (SAMU) ou le 18 (Pompiers). Même si l’enfant reprend connaissance, il faut quand même l’emmener chez un médecin pour une consultation.

Au cas où le bébé a fait une chute mais qu’il n’a pas perdu connaissance, il est essentiel de l’emmener à l’hôpital car il y a peut-être des dommages internes.

Bonbons : Attention à vos enfants !

D’après une étude menée par des chercheurs américains, les bonbons durs constituent la principale cause d’étouffement chez les enfants. A partir de l’âge de manger des aliments solides, les enfants commencent à reconnaitre les goûts et le sucré est vraiment apprécié. Chez les enfants de 14 ans et moins, les causes d’étouffements alimentaires non-mortels sont les bonbons durs, les guimauves, la viande, les fruits et légumes, le lait et les fruits à coques. En tête de la liste il y a les bonbons durs qui provoquent 16% des cas d’étouffements.

Dans les hôpitaux où les études ont été menées, 87,3% des patients ont été soignés et renvoyés chez eux mais 10% des cas d’étouffements d’enfants nécessitent une hospitalisation de moyenne durée. L’âge moyen des victimes d’un étouffement alimentaire est de 4,5 ans toutefois, l’étouffement alimentaire ne touche pas seulement les petits, 62% des cas concernent les grandes personnes contre seulement 38% chez les enfants.

Les précautions à prendre pour éviter le risque d’accident est déjà de ne jamais laisser des petits objets ou de petits aliments à la portée des enfants. Il faut aussi ranger les sacs plastiques dans des endroits que les enfants ont difficilement accès. D’ailleurs le ministère de la santé français recommande de ne pas couvrir le lit de l’enfant de plusieurs peluches pour éviter les risques d’étouffement.

En cas d’étouffement chez l’enfant, la première chose à faire c’est de donner de fortes claques sur le dos de l’enfant notamment entre les omoplates tout en soutenant sa poitrine et en le penchant légèrement en avant. S’il âgé d’un enfant de bas âge, il faut le placer sur l’avant-bras la tête penchée vers le bas. Si la technique ne marche pas pour évacuer l’objet, il faut faire des compressions abdominales. Toujours penché vers l’avant, placez l’enfant devant vous de façon à ce que vos bras se placent autour de la partie supérieure de son abdomen. Il faut ensuite que vous serriez votre poing et que vous le placiez juste au-dessus du nombril. Recouvrez votre poing avec votre autre main après. Avec cette position, faites des poussées rapides vers vous et vers le haut. Répétez le geste 5 fois au maximum. Si l’objet n’a pas pu être évacué, il faut appeler de suite les secours et suivre leurs instructions.

Brûlures : les premiers gestes de secours

Les accidents surviennent au moment où l’on ne s’y attend pas et en cas de brûlure que faire? Une brûlure peut être causée par de nombreux facteurs mais il faut connaitre les bons réflexes pour soulager la douleur et soigner au plus vite. La première chose à faire c’est d’éviter la panique et de faire les choses dans le bon ordre.

Dans l’immédiat
Après juste vous être brûlé, passez de l’eau tiède à froide sur votre blessure pendant 20 minutes. Cette méthode neutralise la brûlure et l’empêche de s’infecter. Il ne faut pas attendre une demi-heure ou plus pour appliquer cette méthode car sinon elle ne sert plus à rien. C’est vraiment dans les secondes qui suivent l’accident. S’il y a des bijoux ou des tissus ou vêtements sur la partie brûlée, il faut les enlever au plus vite. Dans le cas d’une brûlure importante, il faut appeler immédiatement les secours et mettre la personne en position assise en attendant de l’aide.

Se soigner
Si la brûlure n’est pas importante c’est-à- dire que la partie touchée fait moins la taille d’une pièce de deux euros, vous pouvez le soigner vous-même. Dans le cas contraire ou si vous n’êtes pas serein, consultez un médecin. La partie brûlée a besoin d’être désinfectée et hydratée. Pour cela, vous avez besoin de compresses de gaz stérilisées, de sparadrap et de flamigel. Si vous n’avez pas ce produit, optez pour une crème très hydratante et grasse ou d’aloe vera avant de vous en procurer à la pharmacie. Lavez bien vos mains avant de prendre une compresse pour appliquer une couche épaisse du produit sur la blessure. Ensuite, placez la compresse délicatement contre la plaie et fixez-la avec le sparadrap. Il ne faut pas trop serrer pour éviter que la compresse ne s’accroche à la peau et provoque une sensation de douleur. Cette opération est à renouveler plusieurs fois dans la journée dès que vous sentez que la crème a été absorbée par la peau. Le plus important c’est l’hydratation.
Le changement du pansement se fait une fois par jour avec des mains très propres. Retirez la compresse délicatement et évitez que vos doigts entrent en contact avec la crème. Nettoyez votre blessure avec une compresse et de l’eau jusqu’à ce que tous les restes de pommade disparaissent. Prenez une autre compresse imbibée de désinfectant sans alcool et tamponnez doucement sur la brûlure. Après cette étape, vous pouvez recommencer la technique énoncée en haut. Si des ampoules apparaissent, il ne faut pas y toucher car cela pourrait s’aggraver. Elles vont se vider d’elles-mêmes avec la pommade. En cas de persistance, il faut consulter un médecin.

Dangers du monoxyde de carbone : les différents ministères réagissent fortement

L’année dernière, 231 décès sont causés par l’inhalation de monoxyde de carbone. Invisible et fatale, les dangers monoxyde de carbone sont pourtant moins connus que les autres accidents domestiques. Face à l’ampleur des dégâts, les ministères de la santé, de l’intérieur, du commerce et de l’énergie ont décidé de faire un ‘ Task Force’ pour lutter contre ce fléau.

« Trop c’est trop », l’état paie aussi pour les dégâts causés par le monoxyde de carbone. Que ce soit pour l’hospitalisation de milliers de blessés, la surconsommation d’énergie, la mobilisation de la protection civile ou les différents corps de sécurité, cela coûte à l’état. En cause, l’entrée illégale des appareils de chauffage ne respectant pas la norme et des contrefaçons. Les ministères décident alors d’avoir leur propre plan de bataille pour réduire les risques avec le monoxyde de carbone. Le ‘Task Force’ est composé de deux volets à savoir l’établissement d’un contrôle rigoureux de la conformité des appareils de chauffage importer et l’obligation en aval des importateurs et des revendeurs de ce type d’appareils à fournir toutes les informations au consommateur.

Ces deux volets ont fait l’objet d’un décret exécutif n° 13-327 de septembre 2013, qui fixe les conditions et modalités d’application en matière de garantie de la marchandise et des services. Un autre décret n° 13-328 a également été promulgué en septembre 2013, pour fixer les conditions et modalités d’agrément des laboratoires pour la protection du consommateur et la répression de la fraude. Ces textes sont considérés comme des mesures pratiques visant à garantir la protection du consommateur dans la perspective de l’ouverture du marché algérien dans le cadre des différents accords commerciaux (GZALE, accord d’association avec l’UE, etc..).

La domotique pour limiter les accidents domestiques

Pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées maintenues à domicile, les spécialistes de l’antenne bordelaise de l’Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria) travaillent actuellement sur un projet de vulgarisation de la domotique.
Il s’agit du projet « Vieillesse et autonomie » de l’équipe Phoenix qui a permis à mettre en place une installation à base de matériel électronique grand public accessible dans les magasins de bricolage et les grandes surfaces. Pour réduire les risques d’accident domestique, il suffit d’un millier d’euro pour installer des capteurs et des écrans.

Intéressés par le projet, Alain Balinziala, président du Conseil des sages de Chancelade, le maire Michel Testut, le Conseil général, la Communauté d’agglomération périgourdine et Cassiopea ont demandé à avoir accès à un exposé à base de vidéos sur toutes les possibilités dans la vie quotidienne d’un senior : détecteur d’oubli de casserole sur la cuisinière, système de chemin de lumière pour les réveils nocturnes, rappel des médicaments et rendez-vous, alertes en situation anormale, etc. Les capteurs installés partout dans le domicile sont reliés à des tablettes numériques ou le téléviseur familial et la liaison avec le central est effectuée par Internet ou via une clé 3G. Après l’appartement témoin de l’université de Bordeaux 1, un test grandeur nature aura lieu dans 48 logements de seniors volontaires en Gironde et à Chancelade.

Les résultats du test

Après un essai de 6 à 9 mois, les scientifiques évalueront le retour du terrain et la façon dont les seniors vivent la technologie et une conclusion positive permettra la mise en place d’un transfert de technologie. Pour les chercheurs, il s’agit surtout de trouver une approche qui fonctionne dans la durée et qui ne se borne pas seulement à un effet de mode.

Des vacances sans encombre avec les petits-enfants

Lors des vacances d’été, les gardes de petits-enfants deviennent des activités tendances pour les aînés. Mais avec les enfants de moins de 6 ans, cette charge nécessite quelques règles de sécurité pour limiter les risques d’accidents de la vie courantes comme les chutes et les noyades. En rappel, les statistiques de l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) rapportent que 80% des accidents domestiques des enfants en bas âge surviennent dans la maison, dans les alentours du domicile familial et chez les proches. Pour y remédier, il vaut mieux adopter quelques réflexes, faire preuve de bon sens et se montrer vigilants.

Les chutes

Un nourrisson ne doit jamais être laissé seul sur la table à langer et le canapé. Pour les plus grands, il faut veiller à les attacher à la chaise haute, installer des barrières dans l’escalier et éloigner les meubles des fenêtres.

L'étouffement

Pour limiter les risques d’étouffement avec les objets et les aliments, imitez vos petits-enfants en marchant à quatre-pattes dans toute la maison et apercevoir à cette hauteur les risques de danger : bibelots, capuchons de stylos, cordons de stores ou rideaux, sacs plastiques, soupiraux, entrées de caves ou gâteaux apéritifs.

Les intoxications

Eloignez de la vue de vos petits-enfants tout médicament, produits ménagers (eau de javel sou l’évier) et soins cosmétiques et faites également le vide dans vos sacs à main (traitements médicamenteux).

Les brûlures

Un enfant ne doit jamais rester seul dans la cuisine et si vous y êtes ensembles, tournez les queues de casseroles et poêles vers l’intérieur. En outre, ne le laissez jamais s’approcher du four et des autres appareils électroménagers.

Enfin, il faut toujours surveiller un enfant qui joue aux bords d’un bassin d’eau (piscine, pièce d’eau) et limiter les risques de noyade avec des dispositifs de sécurité parce qu’un enfant en bas âge peut se noyer dans 20cm d’eau.

Clac : renforcer la lutte contre les accidents domestiques

Rassemblant une cinquantaine d’associations et fédérations, le Collectif inter associatif de lutte contre les accidents de la vie courante (Clac) milite pour la réduction du nombre d’accidents domestiques qui engendrent 19 000 décès par an. Jusqu’ici, les campagnes de prévention, les rapports, le livre blanc et les autres manifestations du genre n’ont pas fait grand effet. C’est pour cela que Clac lance un sondage exclusif pour dire « stop » aux accidents domestiques et en faire une « grande cause nationale ».

Des données inquiétantes

D’après les statistiques, les urgences enregistrent chaque jour 30 000 accidents domestiques et de loisirs. Parmi eux, 12 000 sont victimes de blessures tandis que 52 décèdent. Dans 11% des cas, les victimes présentent des séquelles invalidantes et cette situation a un impact majeur sur le coût de la prise en charge. Pour les responsables du Clac, il s’agit d’une « grande cause nationale » qui contribuerait à mettre en place une campagne nationale d’information à base de spots télévisés et radiodiffusés, ainsi que des publicités dans la presse écrite.

Place à la prévention

En général, les accidents de la vie courante comme les intoxications, les défenestrations d’enfants, les chutes de personnes âgées, les noyades, les suffocations et les brûlures peuvent être évités. C’est pour cela que le collectif milite sur la création d’une prévention pédagogique à travers des campagnes publicitaires ciblées. Il espère également une nouvelle réglementation des normes en collaborant avec des décideurs tels que l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et Jean-Claude Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental.

Accidents domestiques : vers un renforcement de la sensibilisation

Avec 18 500 décès par an, les accidents domestiques sont 4 fois plus mortels que ceux de la circulation routière. Pour le Collectif interassociatif de lutte contre les accidents de la vie courante ou Clac, ce fléau peut être réduit avec la mise en place d’un nouveau système de sensibilisation du public et en mettant en ½uvre des mesures de précaution et de vigilance. Dans le cadre de sa démarche, le Clac a déjà fait appel au Premier ministre pour l’obtention d’un label d’envergure nationale effectif en 2013. Si la mesure est appliquée, les Français seront mieux sensibilisés avec des spots mettant en avant les sources de danger à l’intérieur d’une maison.

Les enfants et les personnes âgées comme principales victimes

Comparé aux autres pays membres de l’Union Européene, la France arrive en 22e position pour ce qui est de la mise en place des systèmes de protection des enfants. Ainsi, les garde-fous et les caches pour prises ont été présents en Scandinavie 15 ans avant la France. Pour éviter les accidents de la salle de bain et de la cuisine, il existe des méthodes simples et pratiques pour limiter les chutes : barres de soutien, tapis et carreaux antidérapants, etc. Des mesures tout aussi efficaces chez les personnes âgées de plus de 65 ans puisque les organismes de santé recensent actuellement près de 48 000 fractures du col du fémur.

Les autres sources de danger

A part les chutes, les produits d’entretien ménagers comme l’eau de javel, les liquides vaisselles et les médicaments présentent de réels dangers pour les tous petits. Chez les seniors, une meilleure adaptation du logement à la baisse de la vue, la difficulté à marché et les problèmes auditifs est nécessaire pour faciliter le maintien à domicile. Enfin, le Clac compte sur l’aide du gouvernement pour lui accorder les fonds nécessaires pour accentuer la sensibilisation des Français face aux accidents de la vie courante.


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